Steve Harris l’a annoncé au cours d’une conférence de presse : « Le prochain album d’Iron Maiden risque de déstabiliser plus d’un de nos fans, voire de sembler chiant pour certains. »
C’est dans le hall du prestigieux Royal Carnaby Hall Resort International, Inc. que le bassiste anglais a reçu une trentaine de journalistes de la presse musicale européenne. Apparemment très déçu des scores de vente physique de l’album « Senjutsu », le musicien s’est véritablement lâché et a déclaré sans ombrages : « Ca fait des années que je me cuis le cul à écrire la musique que les fans attendent. Mais là, la coupe est pleine (en français dans le texte). Ecrire des titres immédiats et des hit singles de moins de 9 minutes, j’en ai soupé. J’estime être arrivé à un âge où j’ai enfin le droit d’écrire la musique que j’ai dans la tête et dans les tripes ».
Il annonce le successeur de « Senjutsu » comme une grande fresque progressive dont les textes devraient traiter du Pérou, composé de huit titres qui devraient avoisiner les 20 minutes chacun. « Puisque les gens n’achètent plus de disques, je vois pas où est le problème ! Ils paieront pas plus cher leur abonnement Spotify de mes couilles (sic) si l’album dure 4 heures. » Un avis qui fait sens, dans un monde où le dématérialisé a acquéri pignon sur rue.
Eddie sera-t-il encore au rendez-vous sur la pochette ? Rien n’est moins sûr. « J’en sais encore trop rien » a déclaré le leader de la Servante de Fer.
Il se pourrait bien que cette année à venir marque un réel tournant dans l’histoire du géant anglais qui n’a décidément pas fini de nous surprendre, comme en 1984 lorsqu’il a sorti son album référentiel « Powerslave » consacré aux Emirats Arabes.